Bonjour, Voici la traduction d'un deuxième poème. Celle-ci est de Pierre Léon.
A Serge Efron
Avec défi, je porte son anneau Je suis sa femme devant l'éternité - pas sur papier. Son visage est étroit Comme une épée.
Sa bouvhe est muette, les coins baissés, Ses sourcils - douloureux et splendides. Dans son visage tragique se mêlent Deux dynasties anciennes.
Il est fin comme les premières branches. Ses yeux - inutiles et splendides. Sous les sourcils ailés - Deux précipices.
Je reste fidèle à son visage de chevalier Pour vous tous qui mourez et vivez sans peur _ Dans nos temps maudits - on chante De telles stances - avant d'aller à l'échafaud.
Bonjour,
Voici la traduction d'un deuxième poème. Celle-ci est de Pierre Léon.
A Serge Efron
Avec défi, je porte son anneau
Je suis sa femme devant l'éternité - pas sur papier.
Son visage est étroit
Comme une épée.
Sa bouvhe est muette, les coins baissés,
Ses sourcils - douloureux et splendides.
Dans son visage tragique se mêlent
Deux dynasties anciennes.
Il est fin comme les premières branches.
Ses yeux - inutiles et splendides.
Sous les sourcils ailés -
Deux précipices.
Je reste fidèle à son visage de chevalier
Pour vous tous qui mourez et vivez sans peur _
Dans nos temps maudits - on chante
De telles stances - avant d'aller à l'échafaud.
Maina Tsvetaeva, le 3 juin 1914